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La ville médiévale

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مُساهمة من طرف Admin الخميس نوفمبر 10, 2011 10:55 pm

La ville médiévale

Le bas Moyen Âge, qui vit l’essor de nombreuses villes, se traduisit par une oblitération des volumes purs. Les maisons étaient soudées entre elles et les monuments perdirent leur autonomie pour s’enraciner dans le tissu urbain. À un langage essentiellement temporel dans les dispositions urbaines (la ville est le fait du prince) correspondait une architecture antispatiale. Les villes se développèrent à la façon d’un palimpseste ; elles procédaient en effet d’une accumulation sédimentaire, se reconstruisant en permanence sur elles-mêmes à la suite des guerres qui les ravageaient périodiquement. La ville médiévale, limitée par ses fortifications, progressait selon un modèle concentrique, ajoutant à la première enceinte, historique, une deuxième enceinte de défense militaire qui distinguait clairement l’espace ville de l’espace rural. Très dense, close et souvent chaotique, elle opérait également une confusion totale entre le travail et le logement, ignorant les voies de transport.
La ville médiévale


En une dizaine de siècles, la ville romaine passe du statut de petite cité à celui de capitale provinciale, avec même un temps le lustre d'une capitale d'Etat indépendant. En effet, du XIème au XIVème, le Dauphiné est gouverné par ses propres princes, issus de la noblesse locale, avant d'être rattaché au royaume de France (1349). Ces Dauphins, puisque tel est leur titre, font de Grenoble le centre de leur pouvoir.
Ils s'installent dans le palais delphinal qu'ils font construire au bord ouest de l'enceinte romaine. Ce lieu restera un lieu politique fondamental dans la ville et deviendra plus tard le palais de Lesdiguières. Les traces de la demeure dans son état médiéval sont très limitées. Par contre, la chapelle privée des Dauphins est fort bien conservée sous son premier patronyme de St-André. Cette église fut édifiée au XIIIème, en briques et tuf. Le style est d'inspiration nettement romane, malgré la date, le gothique étant surtout visible dans la flèche du clocher, dans la structure des voûtes et dans quelques adjonctions postérieures. Sur la façade nord par exemple, le portail d'origine a été déplacé deux siècles plus tard pour être enchâssé dans une nouvelle façade en avancée. La porte principale s'ouvrait en direction du palais. Elle a gardé son tympan sculpé d'origine comme celle qui donnait accès au cloître des chanoines. La présence de cette communauté monastique justifie les dimensions de la collègiale (devenue paroissiale) qui n'a rien d'un oratoire intime.
Mais cette grande église delphinale était également destinée à faire pièce à l'autre grande église de la rive gauche : la cathédrale. En effet, l'évêque disputait au Dauphin la domination de Grenoble, une rivalité qui explique la présence de deux pôles de pouvoir dans la cité. Le haut dignitaire catholique dominait depuis l'est la moitié de la ville à l'ombre du groupe cathédral. Le palais épiscopal, qui lui nous est parvenu, fait littéralement concurrence au palais delphinal par son architecture très soignée tout à fait seigneuriale. L'exceptionnel baptistère paléochrétien récemment fouillé était alors désaffecté et son emplacement utilisé comme cimetière. L'ensemble vient d'être restauré et offre désormais au visiteur un saisissant condensé d'histoire et d'art médiéval.
L'autre pôle, celui du pouvoir delphinal puis royal, finit par assujettir non sans mal son rival clérical à sa loi. C'est alors qu'il enrichit sa capitale d'une institution à la fois judiciaire et politique : le Parlement de Dauphiné. Cette structure promise a un bel avenir entama aussitôt l'édification de son propre palais qui est aujourd'hui le Palais de Justice. La partie la plus ancienne de ce que l'on s'accorde à reconnaître comme le plus spectaculaire bâtiment de Grenoble remonte en effet à l'extrême fin du XVème. Son ornementation gothique flamboyante sculptée dans le calcaire est tout à fait caractéristique. Les travaux reprirent par intermittence au siècle suivant et complétèrent ce premier état d'une large façade Renaissance.

En matière militaire, la ville médiévale a fait le minimum. Trois faubourgs lui ont poussé, chacun autour d'un couvent. Devenus de vrais quartiers, ils ont successivement été englobés dans la cité par des murailles enserrant chaque excroissance. Ainsi sur la rive gauche au nord-est et au sud-ouest ; il n'en reste de nos jours que la massive tour de l'Isle, bâtiment carré aux allures de château-fort qui ne plonge plus dans la rivière mais a été intégré au tout neuf Musée de Grenoble. Ce fut le tout premier hôtel de ville. Sur la rive droite, l'église St-Laurent devenue celle d'un monastère fut remaniée à plusieurs reprises. Là aussi des maisons s'agrégèrent entre cet établissement et le pont sur l'Isère, constituant une longue rue que l'on ferma de portes fortifiées, disparues depuis.

Enfin diverses constructions civiles nous sont parvenues, notamment plusieurs tours dont la plus frappante, toute de brique, fait face au Musée déjà cité. Très peu de bâtiments sont intacts, le mieux conservé étant un hôtel particulier de la rue Barnave. Non seulement diverses sculptures y décorent les portes sur rue et sur cour (draperies, lion ailé...) mais plusieurs inscriptions gravées y sont toujours lisibles. L'une d'elle donne la date de 1494. De la même façon, au-delà du Moyen-Age, le XVIème ne laisse émerger des méfaits du temps que de rares constructions dont l'hôtel de Pierre Bucher, rue Brocherie, au décor très proche de celui de la façade Renaissance du Palais de Justice.
En une dizaine de siècles, la ville romaine passe du statut de petite cité à celui de capitale provinciale, avec même un temps le lustre d'une capitale d'Etat indépendant. En effet, du XIème au XIVème, le Dauphiné est gouverné par ses propres princes, issus de la noblesse locale, avant d'être rattaché au royaume de France (1349). Ces Dauphins, puisque tel est leur titre, font de Grenoble le centre de leur pouvoir.
Ils s'installent dans le palais delphinal qu'ils font construire au bord ouest de l'enceinte romaine. Ce lieu restera un lieu politique fondamental dans la ville et deviendra plus tard le palais de Lesdiguières. Les traces de la demeure dans son état médiéval sont très limitées. Par contre, la chapelle privée des Dauphins est fort bien conservée sous son premier patronyme de St-André. Cette église fut édifiée au XIIIème, en briques et tuf. Le style est d'inspiration nettement romane, malgré la date, le gothique étant surtout visible dans la flèche du clocher, dans la structure des voûtes et dans quelques adjonctions postérieures. Sur la façade nord par exemple, le portail d'origine a été déplacé deux siècles plus tard pour être enchâssé dans une nouvelle façade en avancée. La porte principale s'ouvrait en direction du palais. Elle a gardé son tympan sculpé d'origine comme celle qui donnait accès au cloître des chanoines. La présence de cette communauté monastique justifie les dimensions de la collègiale (devenue paroissiale) qui n'a rien d'un oratoire intime.
Mais cette grande église delphinale était également destinée à faire pièce à l'autre grande église de la rive gauche : la cathédrale. En effet, l'évêque disputait au Dauphin la domination de Grenoble, une rivalité qui explique la présence de deux pôles de pouvoir dans la cité. Le haut dignitaire catholique dominait depuis l'est la moitié de la ville à l'ombre du groupe cathédral. Le palais épiscopal, qui lui nous est parvenu, fait littéralement concurrence au palais delphinal par son architecture très soignée tout à fait seigneuriale. L'exceptionnel baptistère paléochrétien récemment fouillé était alors désaffecté et son emplacement utilisé comme cimetière. L'ensemble vient d'être restauré et offre désormais au visiteur un saisissant condensé d'histoire et d'art médiéval.

L'autre pôle, celui du pouvoir delphinal puis royal, finit par assujettir non sans mal son rival clérical à sa loi. C'est alors qu'il enrichit sa capitale d'une institution à la fois judiciaire et politique : le Parlement de Dauphiné. Cette structure promise a un bel avenir entama aussitôt l'édification de son propre palais qui est aujourd'hui le Palais de Justice. La partie la plus ancienne de ce que l'on s'accorde à reconnaître comme le plus spectaculaire bâtiment de Grenoble remonte en effet à l'extrême fin du XVème. Son ornementation gothique flamboyante sculptée dans le calcaire est tout à fait caractéristique. Les travaux reprirent par intermittence au siècle suivant et complétèrent ce premier état d'une large façade Renaissance.

En matière militaire, la ville médiévale a fait le minimum. Trois faubourgs lui ont poussé, chacun autour d'un couvent. Devenus de vrais quartiers, ils ont successivement été englobés dans la cité par des murailles enserrant chaque excroissance. Ainsi sur la rive gauche au nord-est et au sud-ouest ; il n'en reste de nos jours que la massive tour de l'Isle, bâtiment carré aux allures de château-fort qui ne plonge plus dans la rivière mais a été intégré au tout neuf Musée de Grenoble. Ce fut le tout premier hôtel de ville. Sur la rive droite, l'église St-Laurent devenue celle d'un monastère fut remaniée à plusieurs reprises. Là aussi des maisons s'agrégèrent entre cet établissement et le pont sur l'Isère, constituant une longue rue que l'on ferma de portes fortifiées, disparues depuis.

Enfin diverses constructions civiles nous sont parvenues, notamment plusieurs tours dont la plus frappante, toute de brique, fait face au Musée déjà cité. Très peu de bâtiments sont intacts, le mieux conservé étant un hôtel particulier de la rue Barnave. Non seulement diverses sculptures y décorent les portes sur rue et sur cour (draperies, lion ailé...) mais plusieurs inscriptions gravées y sont toujours lisibles. L'une d'elle donne la date de 1494. De la même façon, au-delà du Moyen-Age, le XVIème ne laisse émerger des méfaits du temps que de rares constructions dont l'hôtel de Pierre Bucher, rue Brocherie, au décor très proche de celui de la façade Renaissance du Palais de Justice



La ville au tournant de l'antiquité et du Moyen Âge[

Entre le IIIe et le Ve siècle, les villes de l'empire romain se dotent de remparts pour se protéger des invasions barbares : à Rome, le Mur d'Aurélien, construit dans les années 270, vient renforcer la défense urbaine. Cependant, cette fortification n'empêche pas les Wisigoths (en 410) de piller la Ville : cette date marque, pour certains historien, la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge. La population urbaine diminue et une partie des riches propriétaires se réfugient dans leurs villas rurales fortifiées. Les peuples germaniques mettent à sac plusieurs cités en Occident comme dans l'empire d'orient. Paris est épargnée par les Huns en 451 mais Trèves est prise par les Francs en 440. Plusieurs villes sont abandonnées telles que Vieux-la-Romaine. Dans tous les cas, la population urbaine se rétracte et se place sous la protection de l'évêque.
L'essor urbain (vers 1000-vers 1350)[

À partir de l'an 1000, la croissance démographique et rurale et l'essor du commerce provoquent la renaissance des villes et leur extension. Le signe visible de ce renouveau urbain sont l'élargissement des enceintes et la création de nouvelles paroisses urbaines. À Paris, l'enceinte de Philippe Auguste est insuffisante[1]. À Rouen, une troisième muraille est construite au nord et à l'est. Dans le sud de la France, ce mouvement aurait commencé un peu plus tôt (Arles, ...).



Maison des Templiers, XIIe et XIIIe siècles, Caudebec-en-Caux, Seine-Maritime



À noter aussi les nombreuses créations urbaines, notamment les bastides dans le midi de la France.

Devant la difficulté à définir une communauté comme une ville, du fait de la grande variété des situations, les chercheurs actuels considèrent que la présence du couvent d'un ordre mineur (Franciscains, Dominicains) est l'indice le plus probant pour attribuer ce qualificatif de ville. Toutefois ce critère n'est valable qu'à partir du début du XIIIe siècle, date à laquelle sont apparus ces différents ordres.
La ville à la fin du Moyen Âge[



Voir aussi des villes qui ont conservé un aspect médiéval : Troyes, Rouen, Strasbourg, Vitré.

Les villes sont organisées autour de la cathédrale (ville ecclésiale) ou du château (ville castrale) ; sont protégées par leurs murs (remparts).

Au cours du Bas Moyen-Âge, la population des villes explose, la ville fortifiée (le bourg) devient trop étroit, on construit alors hors des murs (faubourgs), que l'on protège par de nouvelles enceintes (évolution radioconcentrique). Le tissu urbain se densifie, la distinction espace privé/espace public est de plus en plus difficile. Les villes doivent faire face à des problèmes d'hygiène (manque d'égouts, maladies, rats et toutes sortes d'animaux errants...).
Le monde urbain de la civilisation arabo-musulmane

La civilisation arabo-musulmane, née au VIIe siècle, a été une civilisation urbaine. Les activités de commerce et d'artisanat s'y concentraient. Les conquérants arabes ont fondé de nombreuses villes : Bagdad, Le Caire… Les souks (en Afrique) et les bazars (en Asie) étaient des marchés urbains où l'on vendait des épices, des tissus, des esclaves venus d'Europe ou d'Extrême-Orient. Ils se situaient autour de la Grande Mosquée et offrait une multitude de petites ruelles. Bagdad a été créée par le calife Al-Mansour ; selon la légende c'est lui qui aurait dessiné les plans de la cité. Le géographe Al-Muqqadasi décrit Damas dans La Meilleure Répartitionpour la connaissance des provinces : « Damas, capitale du Sâm (Syrie), résidence royale sous les Omeyyades, renferme des vestiges de leurs palais, constructions de bois et de brique crue. La ville est entourée de fortifications, elles aussi en brique […]. La plupart des marchés sont couverts, mais il en est un, fort beau, à ciel ouvert, qui court sur toute la longueur de la ville. C'est un pays sillonné de cours d'eau, cerné d'arbres, où les fruits

abondent et où les tarifs sont bas. Il peut y neiger et l'on y trouve des produits des deux hémisphères. One ne voit nulle part des bains aussi beaux, des fontaines aussi merveilleuses, […]. La Grande Mosquée es t ce que les Musulmans ont de plus beau aujourd'hui.



L'histoire de Paris

La cité gallo-romaine et le début du Moyen Age

paris a pour origine un village de pécheurs celtes. La tribu des Parisii s'installa au 3è siècle avant J.-C. dans l'île de la Cité, la fortifia et l'appela Lutetia. En 52 av. J.-C., Lutèce tomba aux mains d'un lieutenant de Jules César. Les Romains l'appelèrent la "ville des Parisii", Civitas Parisiorum. La ville fut fortifiée et commença à s'étendre sur la rive gauche de la Seine : c'est là que furent édifiés les thermes dits aujourd'hui de Clunyet les arènes de Lutèce.

Le christianisme fut introduit par saint Denis, premier évêque de la ville, qui fut décapité par les Romains en 280. La légende rapporte qu'il aurait alors marché avec sa tête jusqu'à l'emplacement de la basilique de Saint-Denis. Menacés par les invasions barbares, les Parisiens résistèrent en 451 aux Huns d'Attila sous l'inspiration de sainte Geneviève qui devint la patronne de la ville.

En 486, Clovis s'empara sans combat de Paris et en fit la capitale du royaume des Francs. Mais la ville fut délaissée par les derniers rois Mérovingiens. Elle déclina surtout sous la dynastie des Carolingiens, Charlemagne ayant choisi comme capitale Aix-la-Chapelle. Les habitants abandonnèrent la rive gauche où ne restèrent que des établissements religieux comme la puissante abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Au 9è siècle, les Normands ravagèrent à plusieurs reprises la région de Paris : la cité fut soumise à un long siège viking en 885.

En 861 Paris était passée dans le patrimoine des Capétiens, qui accédèrent au trône de France avec Hugues Capet en 987. Paris fut d'abord la capitale d'un tout petit royaume, que les Capétiens s'efforcèrent d'agrandir en s'imposant aux autres grands seigneurs. Aux 11è et 12è siècles, la ville connut une renaissance commerciale et urbaine.

La ville reprend alors son expansion sur les deux rives du fleuves, notamment sur la rive droite. A la fin du 12è siècle, Philippe Auguste crée des fontaines, fonde le marché des Halles(à l'origine de la fonction commerciale encore actuelle du quartier) et fait paver les rues importantes. Pour protéger la ville, il fait édifier (1180-1213) un puissant rempart renforcé par la forteresse du Louvre(1204). Pendant plus de sept siècles (jusque 1919), Paris est restée une ville fortifiée, ce qui explique sa forme circulaire (les boulevards concentriques ayant remplacé les murailles successives), la densité de l'occupation du sol, la rareté des espaces libres et des jardins.

Paris au Moyen Âge

L'importance du ravitaillement par voie fluviale donnait un pouvoir important à la "guilde des marchands de l'eau" qui reçut du roi, en 1170 le monopole de tout le trafic fluvial entre Mantes et Corbeil. Leur conseil dirigeant, bientôt représenté par le prévôt des marchands, s'installa au 14è siècle dans la maison aux Piliers, ancêtre de l'Hôtel de Villeactuel. Le roi, lui, était représenté par le prévôt de Paris résidant dans la forteresse du Châtelet. Les deux autorités furent souvent rivales.

C'est à cette époque que se crée la différenciation encore actuelle de Paris : la ville médiévale se divise alors entre la rive droite commerçante (avec le marché des Halles), la Cité siège du pouvoir politique et religieux (encore aujourd'hui avec le Palais de Justiceet l'hôpital de l'Hôtel-Dieu), et la rive gauche universitaire et intellectuelle. En effet l'île de la Cité est alors parée de la cathédrale Notre-Dame(entreprise en 1163), de la Sainte-Chapellesous saint Louis (1246), tandis que le palais royal de la Cité est agrandi par Philippe le Bel (1285-1314).

La tradition intellectuelle de la rive gauchedate de l'installation au 12è siècle de maîtres dissidents de la Cité : en effet les contraintes imposées par le chancelier de Notre-Dame, qui surveillait l'enseignement incitèrent certains maîtres à s'installer hors de portée de son autorité, et à enseigner dans les granges de la montagne Sainte-Geneviève. A partir de 1250, une soixantaine de collèges abritent 700 "escholiers" et leur assurent gîte, couvert et "répétitions". Le plus célèbre est celui fondé en 1257 par Robert de Sorbon, qui fut reconstruit au 19è siècle. L'université de Paris est alors l'un des grands centres intellectuels (théologie, philosophie) de la chrétienté médiévale. Avec 80 000 habitants, Paris devient au 13è siècle la plus grande ville de l'Europe chrétienne.

Mais le 14è siècle ouvre des temps plus sombres : la population est éprouvée par la famine de 1315-17 et par la peste de 1348-49. La guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre fait de la capitale un foyer d'agitation. En 1356, le prévôt des marchands Étienne Marcel se rend maître de la ville contre le Dauphin français. Le roi Charles V (1364-1380) construit une nouvelle enceinte rive droite afin de protéger les nouveaux faubourgs contre les Anglais : la muraille est renforcée par les forteresses de la Bastilleet du Louvre, qui est alors agrandie. Paris connaît par la suite de nouveaux troubles. En 1420, la ville est occupée par les Anglais auxquels elle se montre plutôt favorable. Vainement assiégée par Jeanne d'Arc en 1429, Paris n'est reprise aux Anglais qu'en 1436 et reste une ville un peu suspecte, qui ne retrouvera son rôle de capitale que sous François Ier au siècle suivant.

La paix et la prospérité reviennent dans la seconde moitié du 15è siècle, dans un royaume à nouveau unifié. Les hôtels de Senset de Clunysont les dernières constructions de l'art gothique.
Centre de la ville médiévale : la Cathédrale Notre-Dame

Sa construction a nécessité plus de quatre siècles (1015-1439), de la crypte à la flèche.

A la fin du XIIIème siècle, seuls ont été construits le chœur et le transept (1176-1235) et la nef (1240-1275). En 1277 débutent les travaux sur la façade. Ils seront ralentis en 1298 par un grand incendie qui détruira une grande partie des aménagements réalisés.

La grande rose de la façade ouest a été conçue dès 1285, mais réalisée au début du XIVème siècle par maître Erwin, maître d’œuvre du chantier de la cathédrale fin du XIIIème-début du XIVème siècles.

Le Pilier des Anges, l’un des éléments ornementaux les plus anciens à l’intérieur de la cathédrale, date du début du XIIIème siècle.

La statue moderne de Sabine (parvis sud du transept) rappelle que des femmes sculpteurs ont participé à l’embellissement de la cathédrale.

Bibliographie[modifier]

* Simone Roux, Le monde des villes au Moyen Âge, Hachette, Paris, 1994, ISBN 2-01-019593-0
* Jean-Pierre Leguay, La rue au Moyen Âge, éd. Ouest-France, 1984, ISBN 2-85882-489-4
* Jean-Pierre Leguay, Un réseau urbain au Moyen Âge : les villes du duché de Bretagne aux XIVe et XVe siècles, Maloine, Paris, 1981
* Jacques Heers, La ville au Moyen Âge
* Noël Coulet (sous la dir. de) et Olivier Guyotjeannin (sous la dir. de), La ville au Moyen Âge, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, 1998, ISBN 2-7355-0422-0
* Jacques Le Goff (sous la dir. de), La ville en France au Moyen Âge, Histoire de la France urbaine, t. II, éd. du Seuil 1980 et 1998, ISBN 2-02-028201-1
* Thierry Dutour, La ville médiévale, Odile Jacob, Paris, 2002


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