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Boulevard Haussmann

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مُساهمة من طرف Admin الإثنين نوفمبر 14, 2011 9:06 pm

Boulevard Haussmann :

Le boulevard Haussmann est un boulevard de Paris qui relie le carrefour du boulevard des Italiens et du boulevard Montmartre à l'avenue de Friedland.
Long de 2 530 mètres, le boulevard Haussmann traverse tout le 9e et le 8e arrondissements. Il part du quartier dans lequel on trouve les principaux sièges de banques et longe les grands magasins auxquels on associe souvent son nom aujourd'hui. La suite de son parcours traverse des quartiers plus résidentiels mais toujours cossus. Il fut édifié par les Maçons de la Creuse
Article principal : Boulevards parisiens.
Sommaire
• 1 Historique
o 1.1 Ouverture des voies
• 2 Monuments et lieux de mémoire
• 3 Les grandes banques
• 4 Bâtiments détruits
• 5 Habitants célèbres
• 6 Notes et références
• 7 Sources

Historique
Dans le cadre de la transformation de Paris, le préfet Haussmann a conçu cet axe de grande circulation comme une voie diagonale reliant le premier cercle des Grands Boulevards à celui du mur des Fermiers généraux. Il a dû, pour cela, ordonner la destruction de la maison dans laquelle il était né, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Comme son prédécesseur Rambuteau, Haussmann a vu son activité récompensée dès son vivant par l'attribution de son nom à l'une des principales voies dont il avait ordonné le percement. Le boulevard n'a pourtant été achevé que bien après sa mort. C'est seulement en 1926 que le boulevard Haussmann, après quatre-vingts ans de travaux, a finalement rejoint le boulevard des Italiens, faisant disparaître le passage de l'Opéra où deux ans auparavant flânait le Paysan de Paris d'Aragon.
Ouverture des voies
• Section A : de la rue Drouot et le boulevard des Italiens jusqu'à la rue Laffitte, décret du 12 janvier 1922, ouverte en 1926
• Section B : de la rue Laffitte jusqu'à la rue Taitbout et la place Adrien Oudin, décret du 24 juillet 1913, ouverte en 1926
• Section C : de la rue Taitbout et la place Adrien Oudin, jusqu'à rue La Fayette et la rue de la Chaussée-d'Antin, décret du 22 février 1868
• Section D : entre la rue de la Chaussée-d'Antin et la rue du Havre, décret du 27 décembre 1865
• Section E : entre la rue du Havre et la rue de Miromesnil, décret du 16 juillet 1862
• Section F : entre la rue de Miromesnil et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, décret du 17 octobre 1857
Les sections E et F faisaient anciennement partie du boulevard Beaujon.
Monuments et lieux de mémoire
• no 55 : V. no 35, rue Tronchet.
• no 67 : Siège de la Société Générale pour la fabrication de la dynamite, de 1910 jusqu'au second XXe siècle ; société fondée par Paul Barbe et Alfred Nobel, durant l'année 1875
• no 81 : Hôtel d'Edgar Mareuse (1848-1926), historien, président de la Société historique du VIIIe arrondissement et propriétaire d'une belle bibliothèque de livres sur Paris (en 1910).

102, Bd Haussmann
• no 102 : Marcel Proust (1871-1922) a emménagé dans cet immeuble après la mort de ses parents, le 27 décembre 1906, dans un grand appartement de 6 pièces au deuxième étage entre rue et cour où il voyait « le triomphe du mauvais goût bourgeois »[4]. Il y vécut jusqu'en 1919 et y écrivit À la recherche du temps perdu. L'immeuble appartenait à son grand-oncle, Louis Weil. À la mort de son oncle le 10 mai 1896, Mme Proust en avait hérité pour moitié, l'autre moitié revenant à son frère, l'avoué Denis-Georges Weil. Après la mort des deux co-héritiers, l'immeuble appartint pour une moitié à Marcel et Robert Proust et pour l'autre moitié à la veuve de Denis-Georges Weil, née Amélie Oulman et leur fille Adèle. L'appartement loué par Marcel Proust appartenait à Amélie Oulman. Le 9 novembre 1907, l'immeuble fut vendu aux enchères. Amélie Oulman le racheta entièrement et proposa à Marcel Proust d'acheter l'appartement qu'il occupait, mais ce dernier déclina l'offre et préféra conclure un bail de quinze mois le 15 juillet 1908. Il trouvait à l'appartement de nombreux désagréments : le pollen des marronniers devant sa fenêtre qui lui donnait des crises d'asthme, la proximité des grands magasins et de la gare Saint-Lazare, le bruit du boulevard[5]. Pour se prémunir contre le bruit, en septembre 1910, il fit clouer sur les murs de sa chambre d'épaisses plaques d'écorce de liège brut, sur les conseils d'Anna de Noailles. L'architecte Louis Parent dirigea l'aménagement. Proust installa dans sa chambre les meubles de la chambre de sa mère plutôt que les siens[6]. En janvier 1919, Amélie Weil revendit l'immeuble, sans prévenir son neveu, à la Société nancéienne Varin Bernier qui congédia tous les locataires pour aménager des bureaux et une agence bancaire. La banque a fait reconstituer et ouvert au public en 1996 la chambre de Marcel Proust[7], privée de son mobilier qui se trouve au musée Carnavalet. Plaque commémorative.
• no 117 : Hôtel du Dr Labbé, membre de l'Institut (en 1910)[3]. Style néo-Renaissance.
• no 121 : Charles Franconi y est mort en 1910[3].

Mme Straus en costume de deuil par Jules-Élie Delaunay
• no 134 :
o Cet immeuble qui fait l'angle avec l'avenue de Messine abritait au rez-de-chaussée le magasin du tailleur Sutton, spécialisé dans les livrées pour gens de maison, et à qui, selon la duchesse de Clermont-Tonnerre, « tant de gens du Faubourg Saint-Germain devaient plus de cent mille francs »[8].
o Geneviève Halévy vint habiter un vaste appartement à l'entresol de cet immeuble après son remariage en 1886 avec l'avocat Émile Straus, avocat des Rothschild. Le vaste salon en rotonde s'ornait de toiles de Nattier, de Quentin de La Tour et de Monet, ainsi que du portrait de la maîtresse de maison par Jules-Élie Delaunay (1876, aujourd'hui au Musée d'Orsay). Mme Straus recevait tous les dimanches et acquit une grande influence dans Paris. Quoique juive et roturière, elle avait de nombreuses relations dans le Faubourg Saint-Germain, tout comme dans le monde des arts et des lettres. Parmi ses invités figuraient des hommes de lettres et des artistes comme Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Edgar Degas, Forain, Paul Bourget, Jules Lemaître, Paul Hervieu, Georges de Porto-Riche, Antoine de Ganderax, Robert de Montesquiou, mais aussi des politiciens comme Léon Blum, des comédiens comme Lucien Guitry, Réjane ou Emma Calvé, des étrangers comme lady de Grey, lord Lytton ou George Moore, amené par Jacques-Émile Blanche. Mais elle recevait aussi des notabilités mondaines comme le prince Auguste d'Arenberg, la comtesse Adhéaume de Chevigné, la princesse Mathilde, la princesse Edmond de Polignac, la comtesse Greffulhe, la comtesse de Pourtalès, la duchesse de Mouchy, la princesse Murat, le comte Louis de Turenne. « Le salon de Geneviève, écrivit Ludovic Halévy, le faubourg Saint-Germain y va comme au Chat Noir et le Chat Noir comme au faubourg Saint-Germain. » Marcel Proust, ami et condisciple au lycée Condorcet de Jacques Bizet, premier mari de Geneviève Straus, et de Daniel Halévy, y rencontra Charles Haas, futur modèle de Swann. Geneviève Straus est elle-même donnée comme l'un des modèles d'Oriane de Guermantes.
• no 136 : Quartier général fictif du SPECTRE dans la série James Bond.
• no 158-158bis : Musée Jacquemart-André.
• no 162 : Immeuble où a habité et où est mort André Becq de Fouquières (1874-1959), homme de lettres, président des Parisiens de Paris, fondateur du Comité de la courtoisie française et du Comité de prestige et de propagande nationale (plaque commémorative).
• no 169 : Marie-Gabrielle Krauss (1842-1906), chanteuse de l'Opéra, est morte dans cet immeuble.
• no 184 : Hôtel du comte de Duranti. Cercle dit « des Étrangers ». Propriété de M. Marcé (en 1910).
• no 190 : Consulat d'Haïti (en 1910)

Les grandes banques

29, Bd Haussmann
• Société générale (no 29)
• Crédit du Nord (no 59)
• Royal Bank of Scotland (no 94)
• Swiss Life
Bâtiments détruits
• no 173 : En 1910, le marquis de Rochegude signale à cette adresse : « Hôtel du XVIIIe siècle (s'ouvre 186, rue du Faubourg-Saint-Honoré). Cet hôtel ancien fait un intéressant anachronisme sur le boulevard moderne. (Propriété de M. Lorin.) »[9]
Habitants célèbres
• Louis Bernier (1847-1919), architecte, membre de l'Académie des beaux-arts (no 144, en 1910)[9].
• Henri Bernstein (1876-1953), auteur dramatique (no 157, en 1910)[9].
• Jules Claretie (1840-1913), homme de lettres, administrateur général de la Comédie-Française (no 155, en 1910)[3].
• Jules Delafosse (1843-1916), homme de lettres (no 155, en 1910)[9].
• Suzanne Devoyod (1866-1954), actrice, de la Comédie-Française (no 130, en 1910)[9].
• Maxime Du Camp (1822-1894), écrivain et photographe (no 82, en 1910)[3].
• Cesare Galeotti (1870-1929), compositeur (no 67, en 1910)[3].
• Edmond de Grimberghe (1865-1920), artiste peintre (no 61, en 1910)[3].
• André Messager (1853-1929), compositeur, directeur de l'Opéra national de Paris, membre de l'Académie des beaux-arts (no 157, en 1910)[9].
• Pierre d'Orléans (1845-1919), duc de Penthièvre (no 112, en 1910)[3].
• Marcel Proust (1871-1922), écrivain (no 102, 1907-1919).
Notes et références[modifier]
1. ↑ SALLES Christine, Paulilles : La conception d'un territoire-outil. 1870-1911, mémoire de Master II, sous la direction de . Castaner-Munoz Esteban, Université de Perpignan Via Domitia, Perpignan, 2009
2. ↑ Catalogue : Paris, Gougy, Giraud-Badin, 1928-1929, 3 tomes en 2 vol. gr. in-8, VII-592 p., 482 p. et 88 p. (index)
3. ↑ a, b, c, d, e, f, g et h Rochegude, Op. cit., p. 58
4. ↑ cité par Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Parigramme, 2005, p. 70. Il écrit à Mme Catusse, vieille amie de sa mère : « Ce n'est même pas démodé dans le sens charmant du mot » (ibidem).
5. ↑ Il écrit à Mme Catusse : « Je n'ai pas pu me décider à aller habiter, sans transition, dans une maison que Maman n'aurait pas connue et j'ai sous-loué pour cette année l'ancien appartement de mon oncle, dans la maison du 102, boulevard Haussmann, où j'allais quelquefois dîner avec Maman, où j'ai vu mourir mon oncle dans la chambre qui sera la mienne, mais dont, sans ces souvenirs, les décorations dorées sur une muraille couleur chair, la poussière du quartier, le bruit incessant et jusqu'aux arbres appuyés contre la fenêtre répondent évidemment fort peu à l'appartement que je cherchais ! » (Raczymow, Op. cit., p. 71-73)
6. ↑ un lit de cuivre, un bureau, une bibliothèque, deux fauteuils, un paravent, un tapis, une paire de candélabres, un portrait du docteur Adrien Proust par Louise Brouarel, un jade offert par Anna de Noailles, une canne offerte par le marquis d'Albufera, une table de chevet, un plumier, un encrier, une lampe, un miroir
7. ↑ L'inauguration officielle du « salon de Marcel Proust » eut lieu le 13 février 1996. Une convention de partenariat fut alors signée entre la banque SNVB et l'Association des amis de Marcel Proust, présidée par Maurice Schumann (Raczymow, Op. cit., p. 77).
8. ↑ Élisabeth de Clermont-Tonnerre, Mémoires. [1], Au temps des équipages, Paris, B. Grasset, 1928


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